La CIP présente une performance estimée à -0,13% directement liée à la conjoncture défavorable des marchés financiers, ce qui impacte son degré de couverture.
Selon les résultats de clôture provisoires, la CIP affiche au 31.12.2011 une performance légèrement négative de 0,13%. A l’instar des caisses de pension suisses, la Caisse intercommunale de pensions subit la faiblesse des marchés financiers, comme l’indiquent les indices de comparaison du marché institutionnel, UBS et Credit Suisse, se situant respectivement à -0,47% et à -0,56%.
Cette performance se répercute sur le degré de couverture estimé de la CIP, qui se situe au 31.12.2011 à 67,23%, soit en-dessous du degré de couverture minimum de 70% défini dans les statuts.
Sur 2011, cette situation, liée à la mauvaise performance des marchés financiers, est essentiellement de nature conjoncturelle. En effet, à court et moyen terme, une éventuelle sous-couverture de la CIP ne remet pas en cause sa capacité à assurer pleinement ses engagements envers ses assurés et pensionnés. Toutefois, les perspectives de performance des placements sont très incertaines pour ces prochaines années et l’espérance de vie va en s’allongeant.
De plus, à l’instar des caisses de pensions publiques, la CIP devra se conformer aux nouvelles exigences posées par le droit fédéral en matière de gouvernance et de financement (degré de couverture de 80% à atteindre dans un délai de 40 ans), ce qui impliquera la prise de mesures structurelles. Dans cette perspective une commission, composée de représentants des employeurs et des assurés, a été constituée et étudie d’ores et déjà les différentes pistes pour y arriver.
Les comptes 2011 attestés pour approbation, ainsi que les premières réflexions sur les mesures structurelles seront présentés au mois de juin lors de la prochaine Assemblée des délégués de la CIP.